
En ce printemps 2019, la vie se joue de mon passé resurgissant. Elle me conduit sur des chemins et vers des destinations chères à mon coeur qu’autrefois, il n’y a pas si longtemps, j’aimais retrouver dès que l’occasion m’en était donnée.

Après Etretat, me voici traversant la forêt de Chantilly pour me rendre à l’Auberge du Jeu de Paume, un Relais & Châteaux 5 étoiles. Chantilly et son célèbre Château m’ont toujours fait rêver. A mes débuts à Paris, selon que mon métier me le permettait, je m’échappais prendre un grand bol d’air à la faveur de pique-niques improvisés et d’évasions en plein breuil domanial. La ville jouit d’une proximité idéale, à moins de trente minutes de la Gare du Nord, favorisant la détente praxique, la décompression. La féerie du Château a toujours eu son emprise sur moi, de jour comme de nuit, surgissant comme par magie, au milieu de cette plaine, laissant refléter sa silhouette au style Renaissance-Eclectisme dans le bassin d’eau qui le sépare de la route d’accès.

Quelques années plus tard, j’ai eu la chance de pouvoir y danser grâce à des contrats pour les Opéras en plein air. Je ne vous dis pas mon émotion d’alors ! Le proverbe « jamais deux sans trois » qui veut que les bonnes choses s’enchainent et se répètent, semble vouloir se vérifier à mon propos. Me voici de retour à Chantilly pour cette collaboration qui s’annonce tout en découverte auprès d’un Relais & Châteaux, une première pour moi. Je profite, avant d’arriver à l’Auberge du Jeu de Paume, pour vous parler un peu de Relais & Châteaux.

Relais & Châteaux est une association régie par la loi de 1901 d’hôtels et de restaurants de luxe indépendants à travers le monde. Elle regroupe 569 membres répartis dans 66 pays. Elle voit le jour en 1954. A l’époque, huit hôtels installés le long de la fameuse Nationale 7, chantée par Charles Trenet, se sont regroupés entre Paris et Nice pour fonder les « Relais de Campagne ». Ils partageaient des valeurs communes pour l’excellence d’accueil et une restauration de terroir. Ils se sont fait connaître à travers une même publicité qui avait pour slogan: « La Route du Bonheur ». A partir de 1960 l’association s’internationalise et intègre des établissements en Espagne et en Belgique. Le nom Relais & Châteaux apparaît en 1975, année des premiers labels décernés aux USA, au Canada et au Japon. En 1984 est réalisé le logo actuel de l’association, inspiré du mélange entre une fleur de lys et un papillon, évoquant la liberté, le mouvement, les escapades et la découverte. En 2004 le premier Relais & Châteaux ouvre en Chine. 2014 est aussi une date importante avec la présentation du Manifeste Relais & Châteaux à l’Unesco. Par cet acte, l’association présente vingt engagements regroupés dans trois domaines qui sont liés au développement durable et au respect des traditions culturelles: préservation des accueils et cuisines du Monde, partage de la passion du beau et du bon (comme tout cela me parle beaucoup), action pour un monde plus humain.

Avec ses membres répartis sur les cinq continents, Relais & Châteaux offre un monde de destinations extraordinaires. Des chalets enneigés de haute montagne, des manoirs entourés de vignes, des restaurants gastronomiques au coeur des villes, des villas surplombant les mers ou perchées le long de lacs romantiques, les établissements Relais & Châteaux imposent leur diversité et leur singularité de lieux exceptionnels, donnant à vivre à leurs hôtes une expérience inoubliable.
C’est en empruntant la rue du Connétable, parallèle à l’hippodrome de Chantilly, que je m’apprête à rejoindre l’hôtel. En ce début de journée mâtinée d’un ciel cendreux, la vie semble calme, les unes après les autres les échoppes procèdent à l’ouverture de leurs devantures et les premiers clients ne sont pas encore présents. La boulangerie du Château, non loin de l’église Notre-Dame de l’Assomption, retient mon attention. Ici tout ressemble à un village.
Il n’y a aucune habitude de ma part, je ressens toujours une forme de trac à chaque nouvelle collaboration. Comme juste avant d’entrer en scène. Je m’interroge souvent pour savoir si je serai à la hauteur de cette confiance que l’on me témoigne. Saurai-je satisfaire mes hôtes ? Serai-je inspiré par le lieu ? Quel accueil le personnel me réservera-t-il au cours de ce séjour ?

Comme toujours, j’arrive en avance sur l’horaire prévu. C’est peut être un reproche que l’on pourrait me faire mais Chantilly est une ville à la richesse culturelle et la profusion architecturale si enivrantes que mon idée était de passer déposer mes bagages à l’Auberge pour profiter de la journée.
Or, à peine franchies les doubles portes inductives de l’Auberge, je suis immédiatement cueilli par Dimitri qui me décharge de mes bagages et me conduit jusqu’à la réception où, par un large sourire, je suis reçu par Perrine l’attachée de clientèle. A ma grande surprise, elle me reconnait ! De même que Julie également présente et Tara à ses cotés. Instantanément, je mes sens tout enveloppé de bienveillance. Surprenamment, ma chambre est déjà prête et m’attend. Tara, en chef de brigade, me remet deux billets donnant droit de visiter le Château voisin, les Grandes Ecuries toutes proches ainsi que l’exposition « La Joconde nue » actuellement présentée dans la salle du Jeu de Paume, salle d’exposition contiguë à l’Auberge et formant un même ensemble architectural. Cette attention me touche profondément et je remercie chaleureusement l’hôtel pour cette idée de sortie. L’accueil est chatoyant, chaleureux en droite lignée avec le luxe ambiant distingué.

L’accès du hall d’entrée de l’hôtel se fait via quelques marches descendantes. Un espace relativement vaste et central éclairé par la lumière naturelle émanant de la cour intérieure quadrillée en baies vitrées. Côté droit, une boutique propose des souvenirs dans une gamme variée et raffinée de produits à l’effigie de l’hôtel, de même que des articles liés à l’artisanat local ou encore des livres sur Chantilly.
L’ Auberge du Jeu de Paume Chantilly marie discrètement élégance sobre et raffinement subtil. Chaque fenêtrée est habillée de tentures nobles avec cantonnière. Les fauteuils Bergère tapissés de tissus imprimés précieux accentuent l’impression de sobriété moirée, soutenue par des luminaires à l’éclairage tamisé. Au centre du hall, une composition florale de toute beauté s’entremêle galamment à quelques tablées.

Je poursuivrai la visite des lieux communs un peu plus tard, m’empressant de suivre Perrine qui m’accompagne jusqu’à ma chambre. Je me laisse guider et porter par son accueil personnifié et sémillant. Je suis touché, comblé. Le personnel n’est rien de moins que l’âme d’un hôtel. Ce Relais & Châteaux Auberge du Jeu de Paume Chantilly semble faire sien cet adage universel. Perrine incarne le professionnalisme des lieux. Elle est passionnée, attentionnée, élégante. Un bonheur d’être entre ses mains.

Nous empruntons l’ascenseur à l’habillage en trompe-l’oeil masqué. J’aime l’idée. Arrivés au deuxième étage, nous sillonnons un dédale de couloirs spacieux et lumineux menant aux chambres. Ambiance tout aussi chaleureuse qu’à l’entrée, moquette épaisse aux motifs de dallage ancien, ameublement râblé et robuste.
Nous nous arrêtons devant la chambre 220 portant l’inscription « Suite Diane ». Je suis interpellé sans trop comprendre pourquoi ni sans rien dire. Médusé, incrédule je découvre une immense entrée suivie d’un salon non moins imposant tout en enfilade. L’absence de lit m’étonne. Peut être s’intègre-t-il à la banquette imposante.
J’interroge alors Perrine du regard. Elle me dévoile la surprise sagement gardée. L’ Auberge du Jeu de Paume Chantilly, toute son équipe et la direction ont le plaisir de m’allouer l’une des plus belles chambres de l’hôtel, une Suite Prestige avec terrasse surplombant le Parc du Château et vue sur la Fontaine de Beauvais. La surprise est à la hauteur de mon euphorie.
Pensez donc, une Suite de 90 m2 avec terrasse, balustrade en pierre de taille surmontée de vases Médicis, meubles de jardin en fer forgé, fauteuils, transats pour paresser; pièces intérieures avec boiseries, toiles de Jouy, tons lie de vin, meubles style Louis XV. C’est immense, de toute beauté. Mon regard furète, dubitatif, ne sachant pas vraiment où commencer la visite d’un lieu exceptionnel comme j’en ai rarement vu. Je n’en reviens pas. Je suis profusément touché. Et pour ne rien vous cacher, profondément ému.
Cette Suite Diane est un véritable appartement. Perrine m’en confie les clés tout en me livrant quelques informations pratiques pour mon installation, sur l’utilisation du Wi-Fi, le minibar en chambre est offert avec eaux minérales, jus et soda, les horaires d’ouverture du Spa Valmont, de la piscine, du hammam, du sauna, du fitness entre 7h00 et 23h00 7/7. Elle me rappelle qu’une table m’a été réservée pour dîner au restaurant bistronomique de l’hôtel le Jardin d’Hiver et termine par les horaires du petit-déjeuner pour le lendemain matin. Je la remercie une énième fois pour l’accueil et la surprise qui m’ont été réservés. Puis elle prend congé.
Allez, allons voir la suite et ce qui m’attend. Les deux pièces principales de ce véritable pied-à-terre débouchent chacune sur la terrasse se déployant tout en long. L’ensemble forme une unité de vie des plus agréables. Le salon offre un agencement équilibré dans un espace rectangulaire adapté. Meublé avec goût de banquettes et de chaises style Louis XV, comme je l’ai déjà remarqué, d’une table basse en bois peint en son centre, de fauteuils et Bergères ainsi que d’un ensemble avec repose pieds. Une cheminée, plusieurs miroirs et tableaux d’antiquités apportent une touche châtelaine à cette composition. Un coin bureau est aménagé. Des lampes sont posées ça et là dans une ordonnance cosy. Au sol, un tapis lumineux très épais aux motifs rappelant d’anciennes frises. La pièce jouit d’une clarté naturelle filtrée par la grande porte-fenêtre bois à ventaux avec très belle crémone. J’aime tant lorsqu’une restauration intelligente respecte l’histoire et prend en compte le passé d’un lieu.








Un couloir relie le salon et la chambre. Un dressing y a judicieusement été aménagé. Tellement pratique. La chambre qui s’ouvre devant moi représente tout ce que j’aime, entièrement recouverte de toile de Jouy. Cette étoffe de coton imprimé me captive tellement que j’en ai tapissé une chambre comme cela chez moi. On retrouve tout en sapidité l’imprimé de toile de Jouy décliné sur la tête de lit. Lit King size entièrement recouvert de blanc, d’un boutis et coussins. Moquette laineuse pour habiller le sol. Deux beaux fauteuils couleur prune aubergine entourent une table basse. Un coin coiffeuse avec miroir et table est arrangé près de la porte-fenêtre. Une commode soutient l’inévitable écran de télévision. Une touche romantique se dégage indéniablement de la pièce, quintessence du chic et du raffiné.
La salle de bain est rattachée à la chambre. Dominance des tons blancs cassé et noir. Ici l’élégance se prolonge. Deux vasques encastrées dans un marbre beige posé lui-même sur un meuble de bois noir. Miroir vénitien apposé sur le panneau de mur. C’est luxueux et bluffant. Pour la toilette, produits de beauté de la Maison Hermès, gamme Eau d’Orange Verte. Marbre noir au sol et bien-sûr grande baignoire de circonstance. Derrière une seconde porte, douche à l’italienne et toilettes.
Le luxe de cette Suite s’égrène dans chacune des 92 chambres et Suites de l’Auberge du Jeu de Paume ainsi que dans ses deux restaurants, ses salons, son bar et son Spa Valmont.
Aujourd’hui la pluie a décidé de s’inviter. J’entends son torrent mélodieux couler sur les tuiles d’ardoise et j’aperçois, depuis ma chambre, ses perles de gouttes rebondir sur la table de la terrasse, la recouvrant entièrement d’un miroir translucide. C’est beau et c’est un spectacle romantique à souhait. C’est également un bruit reposant. La pluie ne me dérange pas. Je n’organise jamais rien en fonction du temps qu’il fera. De toutes les façons, ça tombe bien, l’hôtel est tellement confortable, douillet, d’une profonde quiétude, je m’y sens tellement bien que je décide d’aller découvrir le Spa Valmont situé en sous-sol de l’établissement. Mais au fait, qui est Valmont ? Qu’est-ce qui se cache derrière ce nom ? Je ne connais pas cette marque et je suis intrigué. Aujourd’hui est l’occasion d’en connaître davantage et de parfaire ma culture.
Valmont ce n’est pas seulement le Vicomte de Choderlos de Laclos dans Les Liaisons Dangereuses. Jusqu’à ce jour c’était la seule référence que je lui connaissais. Valmont c’est une marque de cosmétiques née en 1985 et l’une des plus respectées de la profession. Ses produits innovants et sa politique de distribution sélective en on fait son succès. A l’origine, au début du XXe siècle, c’est une clinique du même nom juchée sur les hauteurs de Montreux au-dessus du Lac Léman fréquentée par des artistes de renom et des hommes politiques. Grâce à Didier Guillon, à l’origine du succès de l’entreprise, Valmont offre à ses clients des traitements anti-âge haute performance à base d’actifs naturels. La marque est notamment réputée pour utiliser de l’eau des Glaciers dans le Valais Suisse. Au tout début des années 2000, Valmont devient également une marque de Spa et d’instituts de beauté. Elle souhaite conquérir une clientèle plus large mais toujours luxueuse.
Allons voir de plus près à quoi ressemble ce Spa Valmont dont la qualité exceptionnelle de la gamme de produits est le fruit d’une subtile alliance entre des ingrédients alpins et une expertise scientifique de pointe. Bien équipé en peignoir et chaussons à l’effigie de l’hôtel, direction le Spa Valmont !
Derrière la réception, une hôtesse d’allure amble patiente tout en accueillant les visiteurs. Les produits de la marque sont répartis selon un agencement réfléchi. C’est très bien présenté. Le Spa dégage une impression de calme voluptueux. Ses tons clairs de variations crème, écru et taupe avivent une sensation d’élégance et reposante. Chaque quartier de vestiaire est dédié à la femme ou à l’homme, séparé par une chambre fitness. En pénétrant par le côté homme, je traverse un alignement de casiers en bois. En face, de grands lavabos sont encastrés dans du marbre noir avec mosaïques de tons gris.
Puis j’emprunte un long couloir menant à plusieurs cabines de douche revêtues de mosaïques. Dans le prolongement, je découvre le sauna à la paroi de verre transparente ainsi que le hammam recouvert de mosaïques bleues et au plafond étoilé. Tout au bout de ce couloir, une alcôve d’inspiration orientale permet l’accès à la piscine une fois franchi son seuil.
Le design de la piscine en lui-même est parfait, lignes épurées, puits de lumière à l’effet splendide et au rendu ingénieux. Le bassin principal offre des couleurs turquoises et des dimensions rares pour un Spa. Les nageurs seront comblés.

A l’extrémité de la grande pièce d’eau, un bain à remous de forme circulaire avec en symétrie parfaite au plafond ce même puits de lumière mais de ce coté obstrué et peint en noir opaque. Sa constellation de petites lumières étincelantes rappelle une voûte étoilée. Effet relaxant garanti. Un agencement de transats entoure la piscine. Quelques canapés et petites tables basses sont présentes, le temps de se relaxer ou de siroter un thé, une tisane de fruits et plantes ou bien croquer quelques fruits et fruits secs en disposition libre au bar aménagé de l’autre coté de l’entrée. Plusieurs alcôves intimistes sont aménagées en abside autour dudit bar.
Je parle, je parle mais j’ai tellement envie de profiter de tout ce bien-être, de me régénérer grâce aux bienfaits de toutes ces installations.
J’ai passé un excellent moment dans ce Spa à nager, à me relaxer dans le bain à remous dont la température permet une détente appropriée, à intercaler plusieurs séances de hammam et de sauna, à m’hydrater avec un bon thé allongé sur un transat. Chaque moment a été savouré dans un bonheur et une chance que je sais fortunés.
Avant de quitter les lieux, je vais prendre une douche avec les produits Rituals mis à disposition. Rituals c’est une gamme qui a pour effet d’apporter du bonheur dans nos quotidiens en déclinant un art de vivre pour le corps et pour la maison grâce à une collection complète de produits raffinés. Beau et luxueux, à l’image de ce Spa. Le pouvoir des Rituals est inspiré par la sagesse et les traditions ancestrales asiatiques. La marque a été créée il y a vingt ans par Raymond Cloosterman, un néerlandais visionnaire, à l’occasion d’un voyage et d’un séminaire dans une Pagode en France. Son idée, allier mode de vie et beauté. Quant à l’inspiration du concept, elle se veut une combinaison des rituels orientaux alliée à des techniques occidentales. Quelle aspiration idéale de proposer cette marque et ses produits pour prendre une douche. The ritual of hamman se révèle très pratique dans sa combinaison shampoing et gel douche. Parfum très relaxant et dépaysant.
Mon retour en chambre se fait dans une douce appréhension mêlée de curiosité. En effet, pendant ce temps de détente passé au Spa, la réception m’a gentiment demandé si le service des étages pouvait passer afin de régler les préparatifs complets dans ma chambre. Etant arrivé plus tôt que prévu, je les ai un peu pris au dépourvu. J’ouvre la porte de ma Suite en guettant les moindres détails ou nouveautés. Et la surprise est là: de délicieuses pâtisseries spécialement préparées par le Chef Julien Lucas qui tient les commandes des cuisines des deux restaurants de l’Auberge du Jeu de Paume. La présentation est étudiée et cela me touche tout particulièrement. Sur la table basse du salon patiente pour une dégustation prometteuse un cake citron avec graines de pavot et groseilles; sous une cloche de verre, un assemblage de fruits rouges et mangue présenté comme une tarte aux fruits. C’est d’un grand raffinement pour l’oeil et pour les papilles. En accompagnement , un mot de bienvenue du Directeur Général Monsieur Pascal Groëll. Merci.
Seize heures approchent. L’heure d’un tea time sur la terrasse à point nommé alors que le soleil parvient à se montrer au travers des nuages. Tout coordonne pour partager ces moments d’attention de la part de l’Auberge du Jeu de Paume. C’est bien ce que je pensais, les pâtisseries maisons sont exquises. C’est délicieux au palais, tout en saveur, au parfum délicat. Le temps s’arrête, je déguste tout autant la vue imprenable sur le parc du Château, devant ce panorama luxuriant de verdure flamboyante. Je me sens privilégié.
La lumière radiante de cette fin d’après-midi me donne envie de sortir de ma chambre pour aller faire un petit tour au rez-de-chaussée de l’hôtel. La réception me fait savoir que Mme Nicole Wilms, Directrice Commerciale et Hotel Manager se fera un plaisir de me rencontrer dès que je le souhaite. Choses du hasard, nous nous croisons pendant une séance photos que j’improvise dans le hall. Nous échangeons et sur son insistance je partage mes premières impressions en la remerciant pour l’accueil très chaleureux qui m’a été réservé. Je lui dis mon étonnement sur la beauté du lieu. Elle distille quelques conseils et m’engage à ne pas manquer l’exposition actuellement présentée au Musée du Jeu de Paume, Musée jouxtant l’hôtel.
Ma découverte de l’hôtel se poursuit par le Bar du Jardin d’Hiver, situé dans l’aile gauche de l’hôtel. L’ambiance s’y révèle feutrée, dans une alliance de rouge, boiseries nobles et noblesse du papier-peint, fauteuils Bergères également présents de tissus en velours unis rouge ou rayé, moelleux et confortables, quelques tables basses égrènent l’espace relativement dense et chargé, des méridiennes en cuir marron exhortent à s’installer.





Une porte fenêtre offre une vue sur une cour intérieure divulguant un jardin à la française fait de buis, embelli de grands pots, parterre de gravier, treillage sur les murs et deux statues raffinées. Le treillage est une invention française du XIVe siècle et qui deviendra très en vogue à partir du XVIe siècle dans l’aménagement des jardins. J’aime beaucoup le rendu et l’effet de perspective.
Si vous préférez prendre un verre ou boire un thé ou bien encore grignoter un peu, vous pouvez tout aussi bien profiter de la coursive. Ses grandes fenêtres parées de cantonnières laissent perforer la lumière naturelle provenant de la grande cour intérieure autour de laquelle se dresse l’Auberge. Décoration vases bleus de Chine, fauteuils ou canapés.







A l’opposé du Bar, dans le prolongement de cette coursive qui fait tout le tour de la grande cour, se trouve le Jardin d’Hiver, le bistrot chic de L’Auberge du Jeu de Paume, là-même où je suis invité à dîner ce soir. Le bistrot occupe l’aile droite de l’hôtel ainsi que la coursive reliant les deux ailes du bâtiment, dans un agencement en L qui ne prive jamais la clientèle de la lumière naturelle provenant de la cour. Au moment des beaux jours, la cour elle-même est aménagée d’un mobilier forgé coquet qu’au besoin et sur demande des parasols ombrerons. Je remarque les tables avec plateau en verre. De grands arbustes en pot fleurissent le continuum. Dans un calme absolu, les soirées d’été doivent être superbes.
Chaque espaces du rez-de-chaussée dégage sa propre couleur. Ici celle du Jardin d’Hiver est dominée par un bleu roi que l’on retrouve sur les fauteuils et sur les chaises de style Louis XV, aux imprimés de fleurs. Une très belle enfilade de tables pour deux ou pour quatre, pour les repas intimes ou les tablées plus familiales.
La Table du Connétable, l’autre restaurant étoilé du Jeu de Paume, donne sur les magnifiques jardins du Parc de Château de Chantilly. La salle est un grand espace carré lumineux dominé par une couleur prune. Tapis de sol et lustres faisant référence aux lanternes et aux réverbères du Château éclairent la pièce. Bouquets de fleurs généreux de circonstance, tentures nobles aux fenêtres et tableaux d’antiquaire aux murs. Aux commandes de cette table, le Chef exécutif Julien Lucas qui invite à découvrir une cuisine inspirée du terroir local.
Christian le Maître d’hôtel agrée les clients du Bistrot. En vis-à-vis de la grande cour intérieure, il me propose une table éclairée d’une bougie. En ce début de soirée, la lumière déclinante toute vestale apporte une touche mélancolique à ce dîner attendu. En introduction, Colleen, me propose un Taittinger Comtes de Champagne rosé Millésimé. Je ne connaissais pas le champagne rosé. Il va accompagner tout mon repas dans une trame élégante et ronde. Bien frais et savoureux.

Sur la carte, un menu complet avec entrée, plat et dessert à choisir à la carte. Médérick apporte un amuse-bouche : crème de saumon, émulsion à l’asperge concocté par le Chef. Mélange divin. Après quelques recommandations et suggestions, je décide de réfléchir pour mes choix finaux. Pour faciliter ma réflexion, une dégustation de foie gras, quenelle de Chutney de fruits confits m’est proposé. On touche au Devin. Je suis aux petits soins. La soirée s’écoule tout en douceur, dans un calme tout royal, champagne à la main.
Je tiens à remercier mes deux guides de soirée, Colleen et Médérick, à la fois pour leur professionnalisme empreint d’amour pour leur métier mais aussi pour leur mansuétude et leur patience à mon égard alors que je n’ai cessé de les solliciter pour retranscrire mes notes.
Mais qui est Julien Lucas le Chef Exécutif de 31 ans aux commandes des cuisines de l’Auberge du Jeu de Paume, chapeautant le restaurant gastronomique La Table du Connétable et le restaurant bistronomique chic Le Jardin d’Hiver ? Sans oublier qu’il orchestre la carte du Room Service de l’hôtel ainsi que les réceptions de ce Relais & Châteaux. Julien Lucas est fils de restaurateur. Il a baigné dans un environnement de bons produits et de recettes bourgeoises près de Sarreguemines. C’est là qu’il apprend au côté de son père dans le restaurant familial. Puis il côtoie les Grands, comme commis auprès de Joël Robuchon à l’Atelier, puis à Monaco où il le retrouve. Mais il a aussi travaillé avec Éric Frelon à l’Epicure au Bristol, au Spoon d’Alain Ducasse à Londres, pour revenir à ses côtés à la Tour Eiffel. Il exerce à l’Auberge du Jeu de Paume Chantilly depuis le 23 octobre 2017 où il s’inspire pleinement du terroir local, région pour laquelle il a eu un réel coup de coeur.
Le dîner peut Commencer.
En entrée, je me suis fait plaisir sur des asperges blanches de saison, pamplemousse et parmesan, jus à la gentiane, avec un tartare de daurade à la mangue fraîche et crème de coriandre. Tout est cuisiné à partir de produits locaux. En plat de résistance, j’ai choisi le poisson du jour : pavé de truite servi avec une mousseline de carottes parfumée à l’orange et son fenouil fondant. Plat détox. En note sucrée j’ai opté pour un roulé de fraise et rhubarbe, juste ce qu’il faut pour flatter le palais, toujours accompagné de ce Champagne Rosé Millésimé Taittinger. A la lecture de ces lignes, vos papilles doivent frémir.
La touche spéciale de ce restaurant, outre la cuisine du Chef étoilé, c’est de pouvoir apprécier la préparation des entrées exécutées sur le grand buffet plan de travail juste derrière moi et à la sortie des cuisines. Voir devant soi le commis concocter les entremets de ses mains talentueuses et d’une haute technicité confine au raffinement. C’est tout un art maîtrisé.
La tarification unique pour chaque catégorie de plat est d’une simplicité rare : entrée à 15 euros, plat principal à 25 euros, dessert à 9 euros. La sobriété élégante de l’habillage des tables conquerra les amateurs. Service de porcelaine blanche laissant la part de choix à la présentation des plats.
Merci Monsieur Julien Lucas, ce dîner fut parfait, léger, savoureux, justement exécuté par vos équipes.
Dès que je me sens bien dans un bel endroit, je quitte les lieux bien tardivement. Ce soir, je terminerai en douceur avec une infusion qui me sera apporté dans les salons du Bar du Jardin d’Hiver depuis lesquels je peux encore profiter de la grande cour éclairée. Une infusion pour me laisser entraîner dans une nuit douce et rêveuse.
Même sans infusion, la nuit aurait été parfaite. L’endroit se suffit à lui-même. Ma nuit fut d’un calme absolu. Se réveiller entouré par la nature se ranimant, marcher pieds nus le long de la terrasse dans la lumière gracile des premiers rayons de soleil, s’éveiller en ouvrant le yeux face à pareil spectacle, dans le refrain des chants d’oiseaux, réaliser où je suis…c’est inouï ! Je ne veux plus partir. Je souhaiterais vivre ici. Chaque instant ce matin-là fut savouré, apprécié, dégusté jusqu’à la lie.
Le petit-déjeuner est servi entre 7h00 et 10h00, jusqu’à 10h30 le week-end. Sous forme de buffet ou d’un service à la carte pour les désireux de suppléments. Dans le Jardin d’Hiver il se prend, la surface et l’atmosphère du restaurant se prêtant à l’exercice.
Tout est aéré, clair, lisible avec dès l’entrée les variétés de pains et de viennoiseries de la Maison Flament à Ory-la-Ville présentés comme sur les étalages d’une boulangerie. Juste à côté la partie sans gluten où se mêlent le muesli, le granola, le Bircher muesli, les barres de céréales. En accompagnement les confitures, miel et fruits secs.
Plus loin impossible de rater le buffet central sur lequel j’apprécie le jumelage d’un coin détox. Pêle-mêle on y trouve les eaux aromatisées : mélisse, citron, concombre. Dans de petites vérines du chia pudding, açai bowl et des smoothies fruits et légumes. Les bâtonnets de légumes sont détonnant. Il y en a pour tous les goûts.
Le buffet est riche, conséquent. J’aime toujours apprécier pour le plaisir des yeux des produits et des denrées que je n’ai pas pour habitude de manger. C’est le cas ici avec cette zone où cohabitent les crêpes, les gauffres, les pan-cakes avec la pâte à tartiner caramel, le sucre ou l’inévitable sirop d’érable, mon préféré.
A proximité les oeufs brouillés, les laitages, les fruits de saison. Pour terminer ou pour débuter son petit-déjeuner, la grande partie salée du buffet avec les incontournables saumon fumé, dinde, charcuteries, fromage blancs, beurre, ananas découpé ou tranché, salade de fruits. C’est à s’y perdre. Compote de pommes, la crème Chantilly bien sûr, les produits laitiers de la Ferme du Moulin à Guiscard. Sur une jolie desserte une sélection de fromages de la Ferme de la Chapelle Saint Jean à Grémévillers et lui faisant face la coupe de fruits frais.






Chaque produit sélectionné par l’Auberge du Jeu de Paume s’inscrit dans une démarche « locavore » (ou le fait de manger local. Local =local et vore = manger).
Mais tout cela a beau être parfait ou quasiment, rien ne fonctionnerait sans un personnel accueillant, présent et efficace comme c’est le cas ce matin avec Brigitte serveuse, distinguée, douce et surtout professionnelle qui a été aux petits soins tout au long de ce petit-déjeuner. Les oeufs coques que j’ai commandés étaient comme j’apprécie. Les boisons chaudes sont préparées par le personnel. C’est un détail que j’affectionne.
Ma table est prête, très bien garnie et bien achalandée. Ne me reste plus qu’à me régaler avant de sortir profiter de cette journée de visite dans la ville de Chantilly. J’immortalise le moment avec quelques clichés : bon appétit !

L’auberge du Jeu de Paume jouit d’un emplacement idéal au centre du Domaine de Chantilly. Je peux donc en quelques minutes de marche rejoindre les différents lieux à visiter de se site incroyable.
En cette fin de mâtinée, je décide d’aller découvrir en premier l’exposition actuellement présentée dans la Salle du Jeu de Paume sur La Joconde Nue : le mystère enfin dévoilé. Elle durera jusqu’au 6 octobre 2019. L’intitulé m’intrigue autant qu’il me désoriente.
La salle du Jeu de Paume, jouxtant l’Auberge du même nom, fut construite en 1756 par l’architecte Claude Billard de Bellisard pour le bon vouloir du Prince Louis-Joseph de Bourbon-Condé dont la famille est propriétaire du Château de Chantilly. La salle, ancêtre du tennis moderne, sera transformée au XIXe siècle en salle de musée par le Duc d’Aumale, dernier propriétaire du Château. Son architecture en pierre de taille et toit d’ardoise est dans le plus pur style Louis XV, la référence de l’époque. Un bâtiment qui se découvre de l’intérieur et s’apprécie de l’extérieur.
La Joconde Nue ou « double dénudé » du fameux tableau éponyme est un dessin exécuté au charbon de bois sur double feuille encollée. L’oeuvre est acquise en 1862 par Henri d’Orléans, Duc d’Aumale et conservée au Musée de Condé dans le Château de Chantilly. Il s’agit d’un dessin préparatoire à la peinture exposée au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en Russie. Peinture d’ailleurs que l’on peut voir pour la première fois en France réunie avec le dessin. L’exposition tente de révéler l’origine incertaine ou contestée du dessin attribué à Léonard de Vinci puis relégué au rang de copie. A l’occasion du 500e Anniversaire de la mort du Maître, sont présentés les résultats de plusieurs années de travaux de recherches qui proposent de résoudre l’énigme de l’attribution.
La scénographie de l’exposition est en tout point réussie. Les références, les explications et les oeuvres variées présentées ont permis au profane que je suis de comprendre toute la charge historique de l’oeuvre ainsi que ses ramifications et son influence dans l’Histoire de l’Art. C’est très réussi, dans une ambiance tamisée et filtrée, agrémentée dans son parcours d’un film explicatif qui épilogue sur l’oeuvre.
Alors si vous voulez savoir si cette Joconde Nue est un original de Leonardo et percer son mystère, vous avez jusqu’au 6 Octobre pour vous rendre à Chantilly.

Si comme moi vous êtes détenteur d’un Pass ou billet combiné donnant accès à l’ensemble du Domaine de Chantilly, vous pourrez, une fois sorti de l’exposition, accéder directement au parc du Château et enchaîner avec une autre visite.
En descendant les marches du Musée, je suis immédiatement happé par la vue du Château et le panorama de son immense Parc. Sa superficie de cent quinze hectares est un véritable témoignage de l’histoire des jardins et le résultat de plusieurs créations : le jardin à la française dessiné par André Le Nôtre, le jardinier de Louis XIV, le jardin anglo-chinois créé au XVIIe siècle et le jardin anglais ajouté au XIXe siècle.
A peine rentré dans le Parc, je ne peux m’empêcher de contourner la Salle du Jeu de Paume que je viens de quitter pour aller contempler les Cascades de Beauvais dessinées également par Le Nôtre, unique vestige des parterres détruits au moment de la Révolution. En arrière-plan de ce grand buffet d’eau se dresse l’Auberge du Jeu de Paume et j’aperçois la terrasse de la magnifique Suite Diane où je séjourne et depuis laquelle, en contrebas, je dominais cette partie des jardins où je me trouve maintenant.
De jolis écriteaux en bois servent de signalétique pour indiquer les différentes parties du Parc à cheminer. Je descends la butte sur laquelle sont construites les Cascades et je rejoins le jardin anglais en passant Le Pont des Grands Hommes et le Temple de Vénus. Comme chaque visiteur je suis attiré par l’île d’Amour dont le nom évocateur affriande les couples le temps d’une photo. L’aménagement du Parc dans ses dispositions actuelles est de toute beauté, alternant les îles reliées par des ponts, sillonné par des canaux que l’on franchit via des passerelles. C’est romantique à souhait, paisible, tellement bien entretenu. Le soleil est mon accompagnateur attitré du jour. Quelle chance. Sa lumière filtrée par les feuillages, le reflet de son visage dans les bassins d’eau, le ciel tacheté de nuages, tout ce décor est parfait.
Chaque jardin converge vers le Château. Le Jardin anglais m’y oriente vers sa partie arrière. J’entre dans le Château côté boutique du Musée de Condé. Le Château de Chantilly dans sa physionomie actuelle est une construction du XIXe siècle. Elle est l’oeuvre de l’architecte Honoré Daumet commandée par Henri d’Orléans, Duc d’Aumale (1822-1897), dernier hôte des lieux, fils du dernier Roi de France Louis-Philippe. Héritier du Domaine, il y installa ses collections privées de peintures, de dessins, de livres anciens. A sa mort, il légua l’ensemble à l’Institut de France sous le nom de Musée de Condé. Le Château occupe l’emplacement d’une forteresse médiévale dont la partie la plus ancienne appelée Petit Château datant du XVIe siècle est encore visible.
Dès les premiers pas, je suis subjugué par la majesté de l’édifice. Les colonnes de pierre soutenant les plafonds voûtés, le vestibule dégageant une échelle et une perspective impressionnantes coiffé d’une fresque magnifique tout en apesanteur, la rambarde d’escalier de bronze et d’étain dans laquelle sont sculptées en superposition les initiales « H O » Henri d’Orléans ainsi que la couronne de France.
Chaque détail, chaque profusion exprime toute la richesse solennelle du lieu. L’intérieur accessible au public est composé des grands appartements des Princes de Condé, des pièces de réception, des galeries de peintures, du cabinet des livres si cher au Duc d’Aumale, du cabinet d’art graphique. Le dernier habitant des lieux, considéré à son époque comme l’un de plus grands collectionneurs d’art, a su de son vivant réunir une somptueuse collection de peintures, de mobiliers, de livres et manuscrits, de porcelaines, de bijoux, d’objets d’art en tout genre qui font de son Château musée l’une des collections privées les plus riches au monde, un lieu entièrement dédié à ses trésors.








Il est réputé comme premier musée français de peintures anciennes derrière le Louvre. Dans le Santuario pièce sanctuaire à la lumière contrôlée, j’ai pu admirer des tableaux de Botticelli et de Raphael. Dans la grande galerie de peinture, j’ai été impressionné par le nombre de chefs-d’oeuvre présents de Nicolas Poussin en passant par Delacroix, Watteau ou Ingres. La grande pièce de La Galerie des Cerfs est saisissante avec ses tapisseries surdimensionnées, tout de brisure recouverte dont le plafond loge des caissons décorés également appelé soffite. Je me suis ébaudi en rentrant dans le boudoir appelé La Grande Singerie aux murs entièrement décorés de peintures dont les motifs représentent les actions des hommes incarnés par des singes pour mieux moquer leurs travers. Quelle finesse des traits et de l’exécution. Et que dire des boiseries blanches et or du Grand Cabinet d’Angle, une merveille de réalisation richement ornée. J’ai été fasciné par Le Salon de Musique et La Galerie des Batailles qui représente une série de onze toiles illustrant les principales victoires du Grand Condé dans son ordre chronologique.
Une journée entière ne me suffit pas pour tout voir et tout apprécier. Je suis tout en satiété et décide de poursuivre mon après-midi pour aller rejoindre le Hameau situé à l’est du Parc afin d’y goûter la célèbre crème Chantilly. Juste avant, je fais un crochet par les anciennes cuisines de Vatel désormais converties en restaurant.

Ne ratez pas la Chapelle des Coeurs de Condé.
Je retourne dans le Parc, direction le Jardin anglo-chinois au milieu duquel se trouve le Hameau, le lieu-dit composé de cinq maisonnettes d’aspect rustique qui a notamment servi de modèle à celui de Marie-Antoinette au Petit Trianon de Versailles. Des espaces de verdure aménagés ainsi que des enclos pour moutons égayent ce pôle d’attraction incontournable du Parc. Un bien joli coin de campagne. Une pause goûter s’impose, je ne peux quitter Chantilly sans goûter sa crème fouettée magnifiée par François Vatel que je découvre dans sa recette originelle épaisse et onctueuse. J’opte, pour sa dégustation, pour une tarte aux fraises, le tout servi sur une nappe de Jouy. Instants comblés.

Cette journée touche à sa fin. Le temps de récupérer mes bagages à la conciergerie de l’Auberge, je remercie encore une fois tout le personnel grâce auquel j’ai pu ressentir un bien-être particulier durant mon séjour. Au Directeur Général M. Pascal Groëll et Merci à vous Nicole Wilms pour m’avoir raccompagné jusqu’à la Gare avec chauffeur. Merci aux Relais & Châteaux pour cette première expérience chez vous. Un grand merci à Emmanuelle Gillardo sans qui rien n’aurait été possible.
Ci-dessous les liens des principales adresses et autres Maisons citées dans l’article.
- Crédit photo – David Deslux – https://www.instagram.com/david_deslux/
- Crédit photo – Lionel Desruelles – https://www.instagram.com/lionel_desruelles/
Auberge du Jeu de Paume Chantilly*****Relais&Châteaux – 4 rue du Connétable – 60500 Chantilly – France – Tel: +33 44 65 50 00 -Email: info@aubergedujeudepaume.f https://aubergedujeudepaumechantilly.fr/fr/
Relais & Châteaux – Tel: +33 (0)1 76 49 39 39 http://www.relaischateaux.com
Office de tourisme de Chantilly – 73 rue du Connétable – 60500 Chantilly – France – Tel: 03 44 67 37 37- Email: accueil@chantilly-tourisme.com http://www.chantilly-tourisme.com
Office de tourisme de l’Oise – 22 Place de la Préfecture – 60000 Beauvais – Tel: 03 64 60 60 60 http://www.oisetourisme.com
Domaine de Chantilly – Les équipes sont disponibles pour répondre à vos questions de 9h à 13h et de 13h à 18h, du lundi au vendredi – Tel: +33 (0)3 44 27 31 70 – http://www.domainedechantilly.com
Valmont Cosmetics – Tel: +34 93 178 00 03 http://www.valmontcosmetics.com
Rituals – Produits raffinés pour le corps et la maison – http://www.rituals.com
Magnifique!!
beaucoup de délicatessse pour cette promenade comme le lieux ,
je connais le château, mais pas L’auberge du jeu de Paume.
c’est un plaisir de vous lire!
MERCI.
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